Un nouveau conseil d’administration pour les Ami.e.s

Une quarantaine de personnes ont assisté à la deuxième assemblée générale annuelle des Ami.e.s le 18 mars dernier au Centre culturel France-Arbour. Ils ont élu les membres du nouveau conseil d'administration.

Les Ami.e.s des boisés de Granby continueront de miser sur Patrick Parent comme président de leur conseil d’administration en 2023-2024. Il a été confirmé dans ses fonctions cette semaine lors de la première rencontre du nouveau conseil d’administration des Ami.e.s.

Clément Roy assumera le poste de vice-président. Il cumulera aussi les fonctions de trésorier comme l’année dernière. Jean-Luc Filion poursuivra son travail de secrétaire de l’organisme. Se joindront à eux en tant qu’administrateurs/trices Martine Gendron, Marie Bourgault, Normand Fleury, Jocelyn Laforest et Vincent Laurie.

Notons que MM. Laforest et Fleury sont de nouveaux administrateurs. Ils ont été élu le 18 mars dernier lors de l’assemblée générale annuelle des Ami.e.s organisée au Centre culturel France-Arbour.

Il s’agissait de la deuxième assemblée générale de l’organisme environnemental. Près d’une quarantaine de membres ont assisté à l’événement. Le président Patrick Parent était ravi de leur participation. «Je suis très satisfait. Ce sont des citoyens, des citoyennes qui ont consacré leur samedi matin pour une belle cause, la protection de nos milieux naturels. Ils ont été attentifs, intéressés, ont posé de bonnes questions et ont participé aux discussions. C’est le signe que notre mission est pertinente et qu’ils veulent en faire partie», a-t-il indiqué par voie de communiqué.

Lors de l’assemblée générale, les Ami.e.s ont présenté leur plan d’action 2023-2024. Les plus importants dossiers sont :

  1. La poursuite de leur travail pour protéger les six milieux naturels restant dans le périmètre d’urbanisation de la ville de Granby; 
  2. Les Ami.e.s continueront également à discuter avec la Ville et de la nécessité de protéger le boisé du Mont Sacré-Cœur destiné à disparaître au profit d’un développement résidentiel;
  3. Les membres de l’organisme continueront aussi d’exiger que les autorités provinciales plantent entre 6000 et 9000 arbres à Granby pour compenser la destruction du boisé Providence, rasé pour construire une maison des aînés; 
  4. Les Ami.e.s entendent par ailleurs intervenir lors des consultations publiques sur le Plan de conservation de la ville;
  5. Ils rappelleront également à la Ville leur demande d’élargissement des bandes riveraines à plus de 30 mètres le long de la rivière Yamaska Nord; 
  6. Finalement, les Ami.e.s prendront part à l’organisation de la manifestation sur la justice climatique prévue le dernier vendredi de septembre 2023.

Restez à l'affut des interventions publiques des Ami.e.s.

Le nouveau conseil d'administration est composé de Vincent Laurie, Jocelyn Laforest, Martine Gendron, Normand Fleury, Marie Bourgault, Patrick Parent, Clément Roy et Jean-Luc Filion.

Les citoyens floués par la Société québécoise des infrastructures

La Société québécoise des infrastructures (SQI) n’a pas respecté ses engagements dans le projet de maison des aînés à Granby en abattant tous les arbres dans la bande de protection de 5 mètres qu’elle devait conserver. Cette bande de protection avait été promise aux résidents du secteur par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Estrie (CIUSS de l’Estrie) pour atténuer les impacts visuels du futur bâtiment et pour leur assurer une meilleure qualité de vie. Les Ami.e.s des boisés de Granby demandent à la SQI de compenser cette destruction d’un milieu naturel par la plantation de plus de 6000 arbres.

Clément Roy et Patrick Parent, respectivement trésorier et président des Ami.e.s des boisés de Granby, ont dénoncé en conférence de presse le 9 décembre 2022 le bris d’engagement de la Société québécoise des infrastructures qui devait conserver une bande de protection boisé de 5 mètres entre le lot où la maison des aînés est en construction et les terrains des voisins.


Cette bande de protection était dans les faits un compromis offert aux résidents du secteur au terme de consultations publiques organisées par le CIUSS et la Ville de Granby afin de rendre le projet acceptable socialement. « Je trouve désolant que des citoyens qui se sont impliqués de bonne foi dans une consultation se sont faits floués. Personne n’est venu les prévenir que la Société Québécoise des Infrastructures (SQI) ne respecterait pas ce que la ville et leur CIUSS leur a présenté », soutient Clément Roy, membre des Ami.e.s des boisés de Granby auprès de qui des citoyens se sont tournés pour obtenir de l’aide.
Mme Mélanie Arsenault-Elliott est amère de la tournure des événements. Résidante du secteur, elle espérait sans vraiment y croire qu’une petite partie du boisé allait être préservée. « Ils nous ont rassuré en nous disant qu’ils feraient tout pour conserver des arbres. Mais c’est évident en regardant le chantier actuel que ce n’a jamais été dans leur plans. Il reste à peine 1 arbre de large après qu’ils soient passés avec leur machinerie. Ils ont mal géré, planifié et exécuté leur chantier. Ils ont brisé leurs promesses. Nous nous sentons déçus et trahis », dénonce-t-elle.
Au cœur du problème se trouve la Loi concernant l’accélération de certains projets d’infrastructure (Loi 66). Cette loi, adoptée en décembre 2020, permet à la SIQ de faire fi de la réglementation municipale et environnementale dans le but d’accélérer ses projets de construction d’infrastructure. Toutefois, le CIUSS, l’organisme qui a commandé la construction de la Maison des aînés de Granby, s’était entendu avec les citoyens et la Ville pour conserver une bande de protection boisé de 5 mètres entre son terrain et ceux des maisons voisines.
« Comment voulez-vous protéger ne serait-ce qu’un minimum d’arbres quand le promoteur, soit la Société immobilière du Québec, n’a aucune règle à respecter? C’est assez incroyable qu’on permette à un promoteur de se substituer aux règlements municipaux », signale M. Roy.
L’un des objectifs des maisons des aînés est de créer des milieux de vie sains et près de la nature pour ses bénéficiaires. Des études démontrent que les milieux naturels contribuent au rétablissement et au maintien de la santé des gens qui les fréquentent. Or, le site choisit à Granby abritait jusqu’à cet été un boisé de 377 arbres, en grande majorité des érables, selon le rapport de l’arboriculteur remis à la SQI le 30 août 2020. « L’état du boisé est très bon. La majorité des arbres sont sains et vigoureux. C’est une érablière d’une grande qualité, très peu perturbée par l’homme », peut-on y lire.
Les résidents de la future maison des aînés ne pourront profiter de ce milieu naturel puisque tous les arbres ont été abattus. Ils méritaient de se retrouver dans un secteur près d’un milieu naturel. Malheureusement, la SQI a choisi d’agir rapidement sans se soucier qu’un boisé de grande valeur allait être détruit.
Les Ami.e.s des boisés de Granby exhortent la SQI à s’engager à planter entre 6000 et 9000 arbres pour compenser la perte de ces centaines d’érables matures abattus. Les 40 arbres qu’elle promet de planter sur le site ne suffiront pas à réparer son erreur.

Granby manifeste pour la justice climatique

Le 23 septembre dernier, à Granby, une manifestation pour la justice sociale et climatique a investi les rues. Initiée par le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec, elle voulait promouvoir deux grands objectifs : bannir les énergies fossiles d’ici 2030 et taxer massivement la richesse. Plusieurs manifestations avaient lieu cette même journée dans différentes villes du Québec : L’assomption, Québec, Gatineau, Montréal, pour n’en nommer que quelques-unes.

Plusieurs organisations ont contribué à cette manifestation dans notre ville. Premièrement, du Cégep de Granby, deux professeurs représentant le syndicat des enseignants, un membre du service aux élèves et une étudiante ont pris la parole au parc Victoria où la manifestation a pris fin. Même un de leurs retraités s’est occupé du son pour la musique et les discours. Ensuite, ce fut au tour du regroupement IVA, initiative verte pour l’avenir. C’est un groupe initié par des jeunes de Granby qui se préoccupe en premier lieu de la propreté des berges des cours d’eau, surtout de la rivière Yamaska. En août dernier, IVA a organisé une collecte de déchets le long de ses rives. En compagnie de citoyens, 800 kg de déchets ont été extraits.

Continuons avec les Mères au front. Elles passent à l’action pour protéger l’avenir de nos enfants de la crise climatique. Mentionnons enfin que nous avions parmi les organisateurs une élève de 2e secondaire de l’école l’Envolée, Alice Beaulieu. Cela promet pour l’avenir ! Enfin, les Ami.e.s des boisés de Granby étaient aussi de la partie.

Maintenant, quelques mots sur la manifestation. Le tout a commencé dans le stationnement du cégep de Granby, à 13 h30. Nous avons marché dans les rues de la ville, escortés par la police. L’ambiance était festive, nous étions contents d’être là. Nous avons marché environ trois kilomètres, une participante rythmait nos pas au son d’un tamtam. La manifestation s’est terminée par des discours au parc Victoria. On voulait motiver nos marcheurs à continuer le combat, car notre environnement en a bien besoin.

Au plaisir de vous voir en plus grand nombre l’an prochain. Nous étions un peu plus de 400 personnes à montrer notre mécontentement et notre soif de changement afin d’éviter le plus possible les bouleversements qui arriveront par les changements climatiques.

Lisez le reportage de La Voix de l’Est consacré à la manifestation.

Marche pour sauver le boisé du mont Sacré-Coeur

Marche pour sauver le boisé du mont Sacré-Coeur

Francis Vincent, un membre des Ami.e.s des boisés de Granby, a pris l’initiative d’organiser une manifestation pour protéger le boisé entre le mont Sacré-Cœur et l’école primaire St-Bernard. Nous étions une centaine de personnes à participer ce rassemblement. Monsieur Vincent, sachant que la ville a déjà acheté une bonne partie du terrain jouxtant le collège du mont Sacré-Cœur, se dit que ce serait une bonne idée si ces terres pouvaient aussi être achetées par la ville.

Ce pourrait être une belle oasis pour la faune et la flore dans notre ville ; un bel endroit serait par le fait même préservé pour les enfants fréquentant l’école St-Bernard en plus de capter le gaz carbonique des voitures qui passent plus bas, sur la rue Denison. La terre que monsieur Vincent et les citoyens présents souhaitent voir protéger appartient au groupe Développement Terres MIner. Dans quelques années, un projet domiciliaire pourrait s’y voir, mais pour l’instant aucun projet concret n’est sur la table à dessin.

Nous pensons que c’est le bon moment pour agir, ce ne sera pas quand les pelles mécaniques seront là que nous pourrons changer le cours des choses. De voir des gens marcher autour de cette belle foret envoie déjà un message aux différents décideurs. Nous, comme membres des Ami.e.s des boisés de Granby, sommes venus appuyer ce citoyen, Francis Vincent.

Plusieurs groupes de défense de l’environnement se sont joints à cette manifestation. Normand Fleury, président du club d’observation des oiseaux, nous a parlé de l’importance de garder ce boisé pour les oiseaux du sud du Québec. Si ce boisé venait à disparaître, ces oiseaux perdraient un endroit précieux, et il n’en reste pas tant que cela pour y vivre. Ce boisé, s’il disparait, accélérera la disparition des espèces propres au sud du Québec. Clément Roy, membre du CA des Ami.e.s des boisés, dans son discours, nous dit qu’un boisé qui disparait ne peut pas revenir. Il nous demande de préserver ces terres pour les générations futures. Les mères au front nous ont dit avec tout l’amour de leur cœur qu’il importait de nous soulever pour nos enfants.

Deux conseillères municipales, mesdames Rheault et Baudin, étaient présentes pour prendre le pouls de la population. Plus nous serons nombreux, plus la Ville entendra nos revendications quant à la protection de l’environnement. Faisons-nous entendre !

Lisez le reportage de La Voix de l'Est sur l'événement.

Un premier conseil d’administration pour les Ami.e.s

Le mardi 22 février 2022 – Les Ami.e.s des boisés de Granby ont élu le premier conseil d’administration de leur histoire le 21 février 2022 lors de leur assemblée générale de fondation. La quarantaine de citoyen.nes qui ont pris part à l’événement virtuel ont également adopté un plan d’action pour promouvoir la conservation des derniers milieux naturels dans le périmètre d’urbanisation de la ville de Granby.

Réunis après l’assemblée, les neuf membres du conseil d’administration ont élu Patrick Parent au poste de président. Ils ont aussi choisi Madeleine Gauthier pour occuper le poste de vice-présidente. Jean-Luc Fillion, Clément Roy et Michel Laliberté ont respectivement été nommés aux postes de secrétaire, de trésorier et de responsable des communications de l’organisme sans but lucratif. Les autres administrateurs/trices sont Marie Bourgault, Martine Gendron, David Dupuis et Normand Fleury.

«C’est la poursuite d’une grande aventure pour les Ami.e.s des boisés de Granby. Nos actions auront des répercussions pour les années à venir. À terme, nous travaillerons pour que la ville soit plus verte, plus saine, plus fraîche, plus belle», indique le président de l’organisme Patrick Parent.

Le plan d’action adopté par les membres des Ami.e.s contient plusieurs objectifs :

  1. Améliorer notre connaissance des milieux naturels de Granby ;
  2. Sensibiliser la population à l’importance de sauvegarder ces milieux naturels ;
  3. Amener la ville à revoir ses processus d’acceptation des projets immobiliers et d’aménagement du territoire ;
  4. Favoriser une réglementation interdisant la destruction des milieux humides et permettant l’élargissement des bandes riveraines ;
  5. Réduire les îlots de chaleur en favorisant la plantation d’arbres ;
  6. Organiser des événements grand public pour promouvoir la conservation des milieux naturels.

«La pandémie a démontré l’importance des milieux naturels comme lieux de ressourcement pour plusieurs. Ce sont des réservoirs de biodiversité extraordinaire qu’on doit conserver et protéger. C’est la mission que les Ami.e.s des boisés de Granby se sont donnée. Nous encourageons toutes celles et ceux qui ont à coeur la sauvegarde des boisés et des milieux humides, qui se sentent impuissants devant leur disparition, de se joindre à nous afin que, d’une voix forte et claire, le conseil municipal entende le message des citoyens et puisse agir en conséquence. Ensemble, nous sommes plus forts», a dit M. Parent.

Les Ami.e.s des boisés de Granby vont continuer de collaborer avec les élus municipaux dans le but d’atteindre de conserver des milieux naturels, assure M. Parent.

Notons que François Leduc, un des membres fondateurs des Ami.e.s des boisés de Granby, a décidé de ne pas solliciter de mandat. Il demeure membre de l’organisme et continuera de nous apporter son aide et nous conseiller. «François a une grande expertise sur les enjeux de la conservation des milieux naturels. Il nous a aidés à bien structurer notre organisme. Nous le remercions chaleureusement de son engagement envers la communauté», a commenté M. Parent.